lundi 9 avril 2012

Le père de nos pères



Le roman s'ouvre sur une lettre que le professeur Adjémian est en train de rédiger. Il y annonce une stupéfiante nouvelle, il peut enfin répondre à la question des origines de l'homme: il est aujourd'hui en mesure de dévoiler la nature du chaînon manquant. Il ne livrera pas ce secret au papier et à son mystérieux destinataire. Malheureusement, sa femme de ménage le trouve assassiné dans sa baignoire avec une sanguinolente blessure au ventre. Voisine du scientifique, la jeune et insolente (jolie aussi) journaliste Lucrèce Nemrod est alertée par l'attroupement et l'agitation générés par le meurtre. Le sujet lui paraît alléchant. Guidée par un journaliste retraité, obèse et doué, elle va suivre la piste des recherches du professeur pour découvrir son meurtrier et le chaînon manquant. Bernard Werber ne se contente pas de relater linéairement cette intrigue. Entre chaque chapitre, il intercale les aventures de IL, un préhominien vivant en Afrique de l'est il y a près de trois millions et demi d'années. Ce personnage est en mauvaise posture au début du roman, poursuivi par trois hyènes en colère mais ce n'est que le début de ses haletantes aventures. Au fil du livre, ces séquences se croisent et se répondent pour finalement se rejoindre.
Mon avis:
B. Werber nous fait toujours réfléchir d'une certaine façon sur certaines choses. La question est: L'origine de l'humanité: D'où venons-nous ? J'ai découvert quelques théories sur l'origine de l'homme, dont certaines sont assez farfelues. Il y a deux histoires parallèles: d'un coté l’enquête de deux journalistes Lucrèce et Isidore et de l'autre la vie de IL, un primate ayant vécu il y a plus de 3 millions d’années. Disons que j'ai passé un bon moment, mais pas autant que la trilogie des fourmis qui m'avait complètement captivé.